Le dernier jour de leur réunion de coordination interne, la Coalition de la société civile (CSC) et la présidente du processus de Kimberley (PK) ont discuté des voies qui permettraient à la Coalition d'améliorer la gestion des diamants, notamment grâce à une meilleure mise en œuvre du PK. Les trois piliers du PK (les gouvernements, l’industrie et la société civile) ont un intérêt commun à préserver la crédibilité du programme et l’UE, assurant la présidence du PK, s’engage à favoriser un dialogue ouvert sur le processus de réforme en cours.
M. Shamiso Mtisi, en tant que coordinateur récemment nommé, a souligné que, malgré les problèmes rencontrés, «la Coalition de la société civile tient bon» et qu'elle entend défendre les droits des communautés actives dans l'exploitation minière des diamants.
D’après la présidente du PK, Mme Hilde Hardeman, «[l]a Coalition de la société civile joue un rôle crucial. Sans elle, à ce jour, le processus de Kimberley n’existerait pas. La présidence du PK est prête à collaborer avec tous les participants au PK et tous les observateurs du processus dans le but d’obtenir des résultats concrets.»
Le 8 mars prochain, la présidente du processus de Kimberley rencontrera, à New York, les présidents des groupes de travail du processus de Kimberley ainsi que des représentants de l’industrie et la CSC afin de coordonner leurs programmes de travail respectifs.